Présentation des personnes ayant témoigné

En cliquant sur les images, vous pouvez accéder aux témoignages complets de chaque personne (pas encore activé).

Attention, des pages spécifiques sont dédiées aux écoles d’ingénieurs. Les parcours présentés ici sont des parcours universitaires ou d’écoles normales supérieures (ENS).

Moira Thomas

  • Etudiante
  • 23 ans
  • Lycée Jacques Amyot (Auxerre)
  • Double licence biologie mathématique (Roscoff, Bretagne). Actuellement en master biodiversité et écologie des systèmes tropicaux terrestres à La Réunion
  • Curiosité, nature et céphalopodes
  • Témoignage déposé en 2021

Léonard Brice

  • Etudiant
  • 23 ans
  • Lycée Pierre Larousse (Toucy)
  • MPSI/MP* (Carnot, Dijon), dernière année à l’ENS Paris-Saclay, puis thèse en mathématiques (théorie des jeux à Bruxelles)
  • Témoignage déposé en 2021

Enzo Crou

  • Etudiant
  • 18 ans
  • Lycée Saint Etienne (Sens)
  • L1 licence maths-physique (Université Paris-Saclay, 91)
  • Indépendant, perfectionniste et altruiste
  • Témoignage déposé en 2021

Arthur Listwan

  • Etudiant doctorant
  • 24 ans
  • Lycée Catherine et Raymond Janot (Sens)
  • licence physique-chimie puis master chimie des matériaux (Université de Dijon). Débute sa thèse au CEA en physique nucléaire (Paris-Saclay, 91)
  • Témoignage déposé en 2021

Contenu des témoignages

Moïra (master en biologie à la Réunion)

“J’ai fait une double licence de biologie et mathématiques à Roscoff (Bretagne) avec Sorbonne université, ma troisième année en échange à Montréal. Puis j’ai commencé le master systématique, évolution et paléontologie (SEP) de Sorbonne université en partenariat avec le muséum d’histoire naturelle de Paris. Je l’ai arrêté au cours du premier semestre car j’ai eu l’opportunité de commencer un autre master de recherche sur l’écologie et le comportement animal, à Montréal. Malheureusement, avec la covid, je n’ai jamais pu partir. J’ai donc commencé un service civique à Auxerre avec l’association d’éducation populaire aux sciences et aux techniques Les Petits Débrouillards. Finalement à la rentrée je commence le master biodiversité et écologie des systèmes tropicaux terrestres (BEST-T) à l’université de la Réunion.”

Léonard (mathématiques, ENS Paris-Saclay)

“J’ai fait une prépa MPSI/MP* au lycée Carnot de Dijon, pour y passer les concours des grandes écoles scientifiques : j’ai obtenu l’École Normale Supérieure de Paris-Saclay, où je termine ma quatrième et dernière année. En pratique, je n’y ai passé qu’un an et demi : l’école m’a fait faire un stage d’un semestre à Buenos Aires, puis un an à Bruxelles, un semestre de Master à Paris Diderot et un autre de stage à Marne-la-Vallée. Et en septembre, je repars à Bruxelles, pour une thèse en théorie des jeux [domaine des mathématiques] !”

NB. : les 4 Écoles Normales Supérieures (ENS) sont des écoles très sélectives, accessibles entre autres après des classes préparatoires, et qui se font en 4 ans. Elles forment principalement à l’enseignement et à la recherche dans des domaines très larges (sciences, sciences humaines, littérature…)

Enzo Crou (L1 maths-physique à Paris-Saclay)

“Je suis actuellement en L1 de Licence double-diplôme maths-physique, à l’Université Paris-Saclay, 1ère mondiale en maths et 13ème en physique [classement de Shanghaï 2021], l’une des plus prestigieuses de France en matière de sciences ! Celle-ci est vraiment bien et l’enseignement dispensé y est de qualité !”

Arthur Listwan (début de thèse en physique-nucléaire au CEA)

“Après le bac, je suis parti en PACES [actuellement PASS et LAS] car je ne savais pas quoi faire et j’avais beaucoup d’amis qui partaient là-bas. Très vite, je me suis rendu compte que cela ne me plaisait pas, mais j’ai quand même voulu finir l’année car on ne sait jamais et j’ai lamentablement échoué. Suite à cela, je suis parti en faculté de physique-chimie à l’UFR Science et Technique de Dijon car c’était les seules matières que j’avais aimées durant cette année en première année de médecine. J’ai effectué deux années dans le parcours physique-chimie avant de m’orienter vers la chimie en troisième année de licence. Ensuite j’ai fait un master de chimie en contrôle et durabilité des matériaux, toujours à l’UFR Science et Techniques de Dijon. Je l’ai fini en juillet dernier. Maintenant, je commence le 1er novembre [2021] une thèse au sein du Commissariat de l’Energie Atomique [et aux Énergies Alternatives (CEA)] à l’Université Paris-Saclay sur la Résonance magnétique du tritium : un nouvel outil pour comprendre la spéciation du tritium dans les matériaux d’intérêt nucléaire.”

N.B. : Le CEA est le deuxième plus gros organisme de recherche français, après le CNRS

Moïra (master en biologie à la Réunion)

“A la fin du lycée j’aimais les maths et la bio alors, quand j’ai trouvé une licence qui alliait les deux, je n’ai pas hésité. Au cours de mes études j’ai pu définir un peu plus les domaines qui m’intéressaient, à savoir l’écologie, la biodiversité, le comportement animal et la conservation. Ce qui me plait dans mes études c’est de toujours en apprendre plus sur le monde, la nature et les êtres vivants ; de comprendre le monde qui m’entoure.”

Léonard (mathématiques, ENS Paris-Saclay)

“Découvrir, et produire ! Résoudre une équation polynomiale du second degré, ça ne passionne personne. Mais quand on commence à vous parler de l’axiome du choix ou du théorème d’incomplétude de Gödel, quand vous donnez un sens réel aux notions de nombre et d’implication, quand les maths se débarrassent du calcul et commencent à ressembler à de la philo… c’est différent. Et là où ça devient vraiment intéressant, c’est quand vous réalisez qu’encore beaucoup de questions n’ont pas encore de réponse, simplement parce qu’on ne s’y est pas encore intéressé, et que vous commencez à produire des résultats par vous-mêmes.”

Enzo Crou (L1 maths-physique à Paris-Saclay)

“Cette licence me permet d’accéder à un master de physique des particules et m’oriente vers un doctorat de physique nucléaire. J’adore la physique. L’appliquer au réel pour le perfectionner et l’améliorer est ma vocation.”

Arthur Listwan (début de thèse en physique-nucléaire au CEA)

“J’ai choisi ce parcours car la chimie est une science expérimentale, contrairement aux mathématiques par exemple. Je me suis orienté vers la chimie des matériaux car c’est une science qui englobe énormément de choses telle que la chimie des métaux ou la chimie des nanoparticules par exemple. Pour finir, j’ai décidé de m’orienter vers la chimie nucléaire car c’est une science très prometteuse avec, par exemple, le projet ITER à Cadarache, dans le sud de la France. Ce projet international a pour ambition d’étudier la fusion nucléaire qui, si l’on arrivait à la maîtriser, pourrait résoudre les problèmes d’énergétique.”

Moïra (master en biologie à la Réunion)

“Faire mon master et si possible enchaîner avec un doctorat. Dans cinq ans, du coup, j’espère être en doctorat ou sinon travailler pour un organisme de conservation ou d’étude et de recherche.”

Léonard (mathématiques, ENS Paris-Saclay)

“Si tout se passe bien, dans cinq ans, j’aurai terminé ma thèse et commencé un post-doctorat, dernière étape nécessaire pour décrocher un vrai poste d’enseignant-chercheur.”

Enzo Crou (L1 maths-physique à Paris-Saclay)

“Je me vois en master à beaucoup travailler pour avoir un avenir satisfaisant et radieux. Pour travailler dans la recherche nucléaire.”

Arthur Listwan (début de thèse en physique-nucléaire au CEA)

“Après ma thèse, j’aimerais travailler à l’étranger ou dans une grande entreprise en France. Je ne sais pas encore vraiment. Je suis quelqu’un qui choisit au fur et à mesure.”

Moïra (master en biologie à la Réunion)

“A part supprimer la covid rien x)”

Enzo Crou (L1 maths-physique à Paris-Saclay)

“Je voudrais un peu moins de maths et peut-être plus de physique encore.”

Moïra (master en biologie à la Réunion)

 

Arts du cirque, Mathématiques, Numérique et sciences informatiques, Sciences de la vie et de la Terre, Sciences de l’ingénieur, Physique-chimie

Si vous souhaitez continuer dans les sciences il faut obligatoirement des bases en maths et physique-chimie.

A part ça n’ayez pas peur de vous tromper, c’est ok de choisir un parcours puis de changer au cours de la première année ou même après plusieurs années ! Il n’y a pas d’erreurs, que des expériences 😉

Léonard (mathématiques, ENS Paris-Saclay)

Mathématiques, Numérique et sciences informatiques, Physique-chimie

Le programme de l’option NSI m’a l’air très ambitieux, et risque d’induire une très grosse différence entre les élèves qui l’auront faite et les autres à l’arrivée en prépa ou à la fac. Vu le peu de lycées qui la proposent, j’espère vraiment qu’elle ne deviendra pas indispensable pour faire des études d’informatique…

Enzo Crou (L1 maths-physique à Paris-Saclay)

Mathématiques, Numérique et sciences informatiques, Physique-chimie

N’hésitez vraiment pas à faire la spécialité physique-chimie, elle est vraiment bien conçue et bien agencée, pas très compliquée pour connaître les bases du domaine !

Arthur Listwan (début de thèse en physique-nucléaire au CEA)

Langues, littérature et cultures étrangères ; Mathématiques ; Physique-chimie

Je pense que si l’on se destine à un parcours scientifique, les mathématiques et la physique-chimie sont indispensables. Mais il est également important de ne pas négliger les langues étrangères.

Moïra (master en biologie à la Réunion)

“Les études universitaires demandent du travail et un bon investissement personnel mais personnellement cela ne m’a jamais empêchée de continuer des activités en parallèle : un peu de sport régulier (sauf des fois pendant les périodes d’exams) et puis profiter des amis et sorties !”

Léonard (mathématiques, ENS Paris-Saclay)

“Très importante en prépa, bien sûr… Il faut se faire à l’idée de ne faire que travailler pendant deux ans, ce qui n’est pas si dur quand on est passionné. Le défi dont on parle moins, c’est de se réadapter ensuite à avoir une vie à côté, et à articuler le travail avec une vie festive, associative, familiale, militante. Un conseil : décompressez progressivement.”

Enzo Crou (L1 maths-physique à Paris-Saclay)

“Le travail y est conséquent à raison de 2h de travail supplémentaire par jour avec 8h de cours au préalable ! Quand on aime, on ne compte pas !! Je m’organise en travaillant en rentrant des cours, l’esprit bien imprégné, puis je me repose après.”

Arthur Listwan (début de thèse en physique-nucléaire au CEA)

“La charge de travail est importante sans être excessive. Si on travaille régulièrement, le jour de l’examen cela va tout seul.”

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