Présentation des personnes ayant témoigné

En cliquant sur les images, vous pouvez accéder aux témoignages complets de chaque personne (pas encore activé).

Emilie Klépac

  • Etudiante
  • 22 ans
  • Lycée Catherine et Raymond Janot (Sens)
  • Ecole d'orthophonie (CFUO, Tours, diplômée)
  • Créative, positive et à l'écoute
  • Témoignage déposé en 2021

Nathanaëlle Thieulent

  • Etudiante
  • 23 ans
  • Lycée Pierre Larousse (Toucy)
  • PACES, puis médecine (6ème année Dijon)
  • Curieuse, travailleuse et ambitieuse
  • Témoignage déposé en 2021

Ana Marti

  • Etudiante
  • 21 ans
  • Lycée Saint Joseph (Auxerre)
  • Médecine 3ème année & Master Biostatistiques et Modélisation, Université Catholique de Lille
  • Disponible, sociable et persévérante
  • Témoignage déposé en 2021

Marine de Burghgrave

  • Etudiante
  • 23 ans
  • Lycée Chevallier d'Eon (Tonnerre)
  • PACES, Master de Génétique, Thèse de science (2ème année)
  • Témoignage déposé en 2021

Eloïse Millet

  • Etudiante
  • 20 ans
  • Lycée Jacques Amyot (Auxerre)
  • Ecole d'ostéopathie (3ème année, ESO, Paris)
  • Travailleuse, déterminée et attentionnée
  • Témoignage déposé en 2021

Justine Thomas

  • Etudiante
  • 24 ans
  • Lycée Catherine et Raymond Janot (Sens)
  • PACES, puis médecine (Dijon)
  • Témoignage déposé en 2021

Emma Pinet

  • Etudiante
  • 26 ans
  • Lycée Chevallier d'Eon (Tonnerre)
  • Interne en pharmacie
  • Enthousiaste, curieuse et attentionnée
  • Témoignage déposé en 2021

Lola

  • Jeune active
  • 25 ans
  • Lycée Pierre Larousse (Toucy)
  • Othophoniste
  • Passionnée, douce et investie
  • Témoignage déposé en 2021

Contenu des témoignages

Emilie, orthophonie

“Après avoir obtenu mon bac L en juin 2015, je me suis dirigée vers une prépa (privée) à Tours afin de préparer le concours d’entrée en école d’orthophonie (NB : depuis 1 an, ce concours a été remplacé par une admission via Parcoursup). Pendant un an, j’ai passé des concours un peu partout en France, avec des modalités d’admission et des contenus très différents, car chaque école a son propre concours ! J’ai été admissible aux écrits de la plupart d’entre elles, j’ai passé des oraux, et j’ai finalement choisi de passer mes 5 années d’études au CFUO (Centre de Formation Universitaire en Orthophonie) de Tours ! Je suis étudiante en 5e année pour encore quelques jours, mais dès juillet je serai officiellement détentrice de mon diplôme d’orthophoniste !”

Nathanaëlle, médecine

“Après l’obtention d’un bac S mention bien en 2015, je suis partie à Dijon pour faire des études de médecine. À ce moment, la première année était la PACES (commune aux études de médecine, pharmacie, kinésithérapeute, dentiste et sage-femme) avec un concours à la fin [La PACES a depuis été remplacée par la PASS et la L.AS]. J’ai dû redoubler pour retenter ma chance. Depuis je continue mes études dans la filière médecine et vais rentrer en 6e année.”

Lola, orthophonie

“J’ai fait un an de préparation au concours d’entrée en école d’orthophonie à Dijon (cours gallien), puis un an en L1 sciences du langage (université Lyon 2) avant de réussir le concours de Lyon, où j’ai fait mes 5 années d’études d’orthophonie. [À noter, le concours a disparu et le recrutement se fait désormais via Parcoursup]”

Marine, médecine / doctorat en science

“Après le bac, j’ai rejoint la PACES de Nancy (ancienne PASS et L.AS). Même si elle a été bien chargée, l’année s’est bien passée pour moi puisque je l’ai eu du premier coup.

Arrivée en 2ème année de médecine, j’ai entendu parler des doubles cursus Médecine / Science dont le principe est de se former à la recherche parallèlement aux études de médecine.

J’ai candidaté à l’école de l’INSERM (l’organisme principal qui permet d’accéder à ce parcours)… mais je n’ai pas été prise.

Donc j’ai décidé de faire la même chose dans mon coin ! Les premières étapes des doubles cursus sont les UE de master [UE : Unité d’Enseignement : correspond à un cours ou ensemble de cours] pendant l’année (qui ne demandent pas un gros investissement de temps en plus de médecine) et des stages l’été.

Pendant ma 2ème année j’ai pris en option deux UE de master ouvertes aux étudiants en médecine, et j’ai cherché un stage dans un laboratoire pour juillet / août. Quitte à travailler l’été autant être dans un cadre sympa : j’ai fait ce stage dans un labo super accueillant à Cambridge :). J’ai bien apprécié cette expérience qui m’a fait découvrir autre chose que la fac et m’a poussé à continuer sur cette lancée.

Tout au début de la 3ème année de médecine, je tente une autre candidature au double cursus Médecine / Science de Strasbourg qui m’accepte exceptionnellement car, normalement, ils ne prennent les étudiants qu’en 2ème année. Donc ma 3ème année est majoritairement en médecine à Nancy, avec une après-midi par semaine de cours de science à Strasbourg.

Il est prévu de faire un deuxième stage pendant l’été, que je fais cette fois à Stockholm, un petit peu plus compliqué que le premier, mais toujours intéressant dans l’ensemble.

Et c’est là que les choses changent : avec le double cursus, on peut, au lieu d’aller directement en 4ème année de médecine (début de l’externat), faire un Master 2 de Science. J’étais en plus dans une période de doute sur la médecine, donc j’étais d’autant plus contente de cette “pause”. J’ai suivi le master de Génétique de Paris Diderot, avec 4 mois de cours et 6 mois de stage que j’ai fait dans un laboratoire de la Pitié-Salpêtrière.

Ensuite, deuxième choix : soit je retourne en médecine tout de suite, soit j’enchaîne avec une thèse de science. Après avoir longtemps hésité, je choisis d’essayer de décrocher une thèse [synonyme ici de doctorat]. Etant donné que j’avais bien apprécié la Suède pendant mon stage, j’ai envoyé des tas de candidatures à des laboratoires et des programmes internationaux des universités dans les pays Nordiques… Sans retombée malheureusement, même si je suis allée à plusieurs entretiens. Alors j’ai continué de chercher, en France, cette fois. J’ai passé avec un laboratoire le concours d’une école doctorale, qui permet d’avoir une bourse de l’Etat… et j’ai été mise en liste d’attente. Finalement, après des dizaines et des dizaines de mails envoyés (la plupart sans réponse !) j’ai fini par trouver le laboratoire dans lequel je suis actuellement, qui avait déjà un financement pour un doctorant et ne dépendait donc pas de la bourse de l’Etat.

Et voilà, j’y suis, en 2ème année de thèse pour l’instant ! :)”

Eloïse, ostéopathie

“À la sortie de mon bac scientifique, je suis allée directement à l’ESO Paris, une école d’ostéopathie. Cette année je rentre en troisième année et je vais commencer à travailler en clinique avec des patients.”

Ana, médecine

“Après avoir obtenu le baccalauréat scientifique en 2018, je suis partie à Lille poursuivre des études de médecine. Je suis donc entrée en Première Année Commune aux Etudes de Santé (PACES) – qui n’existe plus aujourd’hui [La PACES a depuis été remplacée par la PASS et la L.AS] – à la Faculté de Médecine et Maïeutique de l’Université Catholique de Lille (seule faculté privée de médecine de France). La sélection étant drastique, avec le tant redouté Numérus Clausus, j’ai redoublé cette première année, puis je suis finalement passée en 2ème année.

Aujourd’hui, je suis étudiante en 3ème année de médecine. En parallèle, j’ai aussi décidé de me lancer dans un parcours “recherche” en suivant un master anticipé en biostatistiques et modélisation prévu pour les étudiants en médecine afin de pouvoir poursuivre dans une carrière hospitalo-universitaire dans un futur plus ou moins proche.

Enfin, je participe aussi à la vie associative de ma faculté, puisque j’enseigne en tant que tuteur aux élèves de 1ère et 2ème année au sein du Tutorat Associatif de Lille-Catho (TALC).”

Emma, pharmacie

“Après mon bac S à Tonnerre j’ai intégré la PACES (désormais PASS et L.AS) à Dijon. S’en sont suivies les 2e, 3e, 4e et 5e années de pharmacie à fac de Dijon (2014 – 2018). À l’issue de la fac, j’ai passé le concours de l’internat en pharmacie en milieu de 5e année (2017). J’ai par la suite commencé l’externat de pharmacie en 2e moitié de 5e année de pharmacie (2018) et enfin l’internat de pharmacie, 6e à 9e année de pharmacie à Paris (2018 – jusqu’à aujourd’hui).”

Juliette, médecine

“Après avoir obtenu un bac scientifique, j’ai choisi de rejoindre la faculté de médecine de Dijon pour passer le concours de la Première Année Commune aux Études de Santé (PACES) dans l’objectif d’accéder à la deuxième année de médecine [La PACES a depuis été remplacée par la PASS et la L.AS]. Après une année de préparation, j’ai eu la joie de pouvoir réussir le concours et de rejoindre ainsi le cursus des études de médecine ! C’est alors le début de cinq années d’étude avec comme échéance en fin de sixième année les Épreuves Classantes Nationales, concours permettant d’accéder à l’internat et de choisir sa future spécialité. C’est vers la gynécologie-obstétrique que je me suis finalement dirigée. J’ai ainsi commencé mon internat en novembre 2021, internat qui dure six ans !”

Emilie, orthophonie

“Je me suis dirigée vers ces études car je souhaitais travailler au contact d’un public, et pouvoir aider des personnes en difficulté dans leur communication, leur alimentation… La variété de la patientèle et des pathologies rencontrées est une vraie richesse, et notre champ de compétences est très vaste, ce qui nous donne une grande liberté d’exercice (travail en milieu hospitalier, en structure médico-sociale, en libéral…) ! C’est un métier très vaste où on peut prendre en soin des bébés de 3 semaines comme des personnes âgées en soins palliatifs ! Les études sont vraiment très complètes et riches : psychologie, sciences du langage, neurologie, pratiques professionnelles… (on n’a pas le temps de s’ennuyer !), et comptent de nombreuses heures de stage !”

Nathanaëlle, médecine

“J’ai choisi médecine tout d’abord car le corps humain et tout son fonctionnement m’intéressait. De plus, c’était aussi une sorte de challenge personnel, voir si j’allais réussir à passer la première année (et toutes les suivantes d’ailleurs).

Par ailleurs, le cursus en médecine permet énormément de spécialisations et est très diversifié. Il y a aussi la sécurité de l’emploi, avec le manque de médecins, nous sommes sûrs d’être accueillis les bras ouverts.”

Lola, orthophonie

“Le fait d’allier langage et soin, la richesse du métier, notamment pour la diversité des pathologies rencontrées, des lieux d’exercice possibles.

Les études sont également très variées avec des domaines littéraires et scientifiques, comme de la psychologie, des sciences de l’éducation et du langage, mais aussi de la biologie, de l’anatomie, de la physique acoustique et beaucoup de cours sur les différentes pathologies et leur prise en soin.”

Marine, médecine / doctorat en science

“J’avais choisi la médecine au départ pour le côté relationnel du métier, et l’intérêt plus scolaire que j’avais dans les cours de physiologie / fonctionnement du corps humain.

Pourtant j’ai fini par bifurquer vers la science car je trouvais les cours en médecine un peu… déconstruits. J’avais l’impression que les différents cours n’avaient pas toujours de lien entre eux et que j’étais en train d’apprendre bêtement plutôt que de comprendre les choses.

Avec quelques années de plus et une (petite) expérience de la recherche, je me rends tout de même compte qu’il y a des choses qui me manquent en étant 100% au laboratoire, notamment l’aspect relationnel, d’où le fait que je veuille retourner en médecine après.”

Eloïse, ostéopathie

“Je me suis dirigée vers des études d’ostéopathie à la suite d’un échange avec un ostéopathe à l’occasion d’une consultation, j’ai tout de suite apprécié le rapport avec le patient mais également le fait de pouvoir réaliser un traitement simplement à l’aide de ses mains et son cerveau. C’est un métier qui ne cesse d’évoluer, car tout n’a pas été découvert, et donc la possibilité de toujours apprendre au cours des années même post-diplôme est omniprésente.”

Ana, médecine

“La médecine, étant une tradition familiale, a toujours été une évidence pour moi. Très jeune (dès la primaire), je voulais guérir les enfants, je me destinais à la pédiatrie. En grandissant, j’ai rêvé des blocs opératoires et du prestige ; j’ambitionnais d’être neurochirurgien. Aujourd’hui, je découvre peu à peu le monde médical, un monde qui semble aborder des choses tellement abstraites mais qui sont finalement très “terre-à-terre”. J’adore découvrir un peu plus chaque jour ce corps que nous habitons tous et j’espère un jour pouvoir en être le “réparateur”.

Comme je suis quelqu’un d’assez “scolaire”, j’aime beaucoup étudier, mais j’apprécie aussi énormément les moments de stages hospitaliers qui me permettent de rentrer véritablement en contact avec le métier et d’affronter une réalité parfois crue loin des livres d’anatomie où tout est bien organisé ; les patients, les médecins, les étudiants d’années supérieures et les équipes soignantes. C’est aussi lors de ces stages qu’il est véritablement possible de mettre en pratique toutes les connaissances accumulées à l’issue des longues heures de travail, ce qui donne une satisfaction supplémentaire !”

Emma, pharmacie

“J’ai fait par élimination. J’hésitais entre le médical / paramédical et l’aéronautique mais les maths n’étant vraiment pas ma tasse de thé au lycée je me suis lancée dans la santé. Les études de pharma et le métier de pharmacien sont très variés. On apprend plein de choses différentes allant du domaine médical pur (physiologie et physiopathologie, médicaments…), à la physico-chimie, la chimie, la santé publique, la réglementation des médicaments, la botanique etc. On apprend donc à être très polyvalents et à s’adapter à tout.”

Justine, médecine

“J’ai choisi la médecine car c’est un domaine qui m’a toujours intéressée, tant sur le plan scientifique que relationnel. Ce qui m’a poussée vers la gynécologie-obstétrique c’est la variété de cette spécialité et toutes les options professionnelles qu’elle propose. C’est aussi surtout le côté humain et la possibilité de pouvoir accompagner la femme dans ses projets de vie et de la suivre dans toutes les étapes de sa grossesse.”

Emilie, orthophonie

“Je pense prendre un poste à temps plein en SAFEP-SSEFIS (une structure qui accueille de jeunes sourds) à la rentrée, probablement dans le Loir-et-Cher (Blois). Je me dirigerai peut-être dans quelques années vers un exercice mixte (salariat / libéral), en revenant en Indre-et-Loire, là où j’ai fait mes études !”

Nathanaëlle, médecine

“Dans 1 an, je terminerai l’externat et passerai l’examen classant national, regroupant tous les étudiants en 6e année de médecine de France (soit environ 9 000 personnes). A l’issue de ce concours, je choisirai la spécialité et la ville où j’irai faire la fin de mes études (l’internat).

Dans 5 ans, je me vois alors médecin généraliste, mais je ne sais pas encore où exactement.”

Lola, orthophonie

“Travailler en libéral dans mon propre cabinet.”

Eloïse, ostéopathie

“Dans cinq ans, je me projette dans un cabinet d’ostéopathie dans l’Yonne, près d’Auxerre (ou ailleurs en fonction des aléas de la vie).”

Marine, médecine / thèse en science

“Pour l’instant, l’objectif est de terminer ma thèse de science, ce qui me prendra encore un an ou deux, pour ensuite reprendre en 4ème année de médecine, en septembre 2023. Donc a priori, dans 5 ans je serai en 6ème année de médecine.”

Ana, médecine

“Encore étudiante… ou presque ! Dans 5 ans, je devrais déjà avoir passé le fatidique ECN (Examen Classant National) qui se déroule à l’issue de la 6ème année de médecine et qui permet aux étudiants de choisir leur spécialité médicale : je serai alors interne. Je ne sais pas encore vers quelle spécialité je me dirige mais certaines semblent déjà m’intéresser plus que d’autres (toutes les spécialités cliniques avec de la chirurgie interventionnelle comme par exemple la cardiologie ou la radiologie interventionnelle). Quand on est interne, on est salarié, on travaille à temps plein ! Cela sera un grand changement pour moi, qui suis souvent assise sur les bancs de l’amphithéâtre ou sur ma chaise de bureau.”

Emma, pharmacie

“Une fois l’internat de pharmacie terminé, je chercherai un poste “d’assistant spécialiste” pour environ 4 ans puis (si j’ai de la chance) un poste de praticien hospitalier. J’aimerais rester travailler à l’hôpital plutôt dans un poste de production des préparations hospitalières ou de gestion des anti-infectieux mais il est possible aussi de travailler en clinique privée, en industrie ou en agence (ANSM, HAS, ministère etc.).”

Justine, médecine

“Dans cinq ans je serai toujours interne alors on verra une fois thésée !”

Emilie , orthophonie

“De nombreuses filières me tentaient lorsque j’ai dû faire des choix d’orientation (études d’ostéopathie, fac de lettres, de langue, de psychologie…). Beaucoup trop de choses me tentaient, mais je suis heureuse d’avoir choisi la voie de l’orthophonie ! En résumé : je ne changerais rien !”

Lola, orthophonie

“Rien du tout !

Les deux années passées à préparer le concours m’ont appris beaucoup de choses : une méthodologie de travail, de la rigueur, beaucoup de connaissances.

Je ne les regrette pas, et mes 5 années d’études ont été très riches et passionnantes !”

Marine, médecine / thèse en science

“Je pense que j’appréhenderai la fac de médecine différemment. Peut être pas la première année car c’est un concours et il n’y a pas assez de temps, mais les années suivantes. Plutôt que de me cantonner aux cours des enseignants pour les partiels, j’irai chercher à comprendre les choses derrière ce que l’on apprend. Donc j’aurai une approche peut être plus professionnelle et moins scolaire.

Et aussi, je demanderai plus d’aide. Notamment pour la partie science où les examens de sélection demandaient souvent des analyses d’articles, que je préférais faire seule alors que je ne savais pas du tout le faire, plutôt que de solliciter des enseignants qui auraient pu m’aider.”

Eloïse, ostéopathie

“Je ne changerais rien.”

Ana, médecine

“Mon parcours ne laisse pas énormément de place aux changements, puisqu’il n’y a qu’une seule voie pour devenir médecin, tout est très balisé. Cependant, si je pouvais parler à la personne que j’étais il y a 3 ans, je lui dirais qu’elle devrait avoir confiance en ses capacités à travailler, et d’accepter qu’en médecine il est impossible de toujours tout retenir, de toujours tout faire parfaitement bien. Il faut apprendre à prioriser les actions, d’accepter que certaines choses ne seront pas exactement comme vous l’auriez souhaité, et s’obliger à prendre du vrai temps pour soi, sans quoi, vous devenez spectateur de vos propres études.“

Justine, médecine

“Rien ! Je suis très contente de mon parcours et de la voie que j’ai choisie !”

Médecine et pharmacie

Mathématiques, Sciences de la vie et de la Terre, Physique-chimie

Ostéopathie (Eloïse)

Sciences de la vie et de la Terre et Physique-chimie

Orthophonie

Toutes les spécialités sont possibles pour Lola et Emilie.

Toutefois, selon Lola, “pour les études d’orthophonie, les matières scientifiques sont vraiment un plus. Elles permettent d’avoir des bases solides pour les matières plus scientifiques. Ayant fait un bac L, certaines matières étaient parfois difficiles, mais pas insurmontables !” Par ailleurs, selon Emilie, “un excellent niveau en français oral et écrit ainsi qu’une solide culture générale sont nécessaires.”

Emilie, orthophonie

“La charge de travail est variable selon les CFUO, mais elle est globalement très lourde : une bonne trentaine d’heures de cours par semaine (surtout des CM [Cours magistraux] en début de formation), avec des premières années très théoriques, mais aussi la présence de stages, d’un mémoire de fin d’études, le tout avec un emploi du temps non fixe… La majorité de notre temps libre est donc dédié au travail académique. Basiquement, nous passons nos soirées, week-end et vacances à travailler !”

Nathanaëlle, médecine

“Il est dit que la première année est la plus dure. FAUX ! C’est certainement l’une des plus stressantes car il y a le concours à la fin, mais il ne faut pas croire qu’après avoir passé cette année tout est simple ! A vrai dire, je dirai que ce sont les 2 et 3 années les plus “cool” bien que la charge de travail reste importante ! Ensuite de la 4 à la 6e année, nous alternons entre des stages à l’hôpital, des gardes et des périodes de cours en vue de préparer le concours de fin de 6e année. C’est énormément de travail, de fatigue.”

Lola, orthophonie

“Les études sont intenses. Il faut être méthodique et rigoureux pour ne pas se laisser dépasser.

Réviser régulièrement et efficacement permet de se retrouver plus serein à l’approche des partiels !”

Marine, médecine / thèse en science

“Bien sûr la médecine n’est pas connue pour être de tout repos, mais avec une bonne organisation on peut s’en sortir. Par exemple, en 2ème et 3ème années, j’avais du temps libre / de loisir, même si j’avais un job étudiant à côté de la fac.

En master de science je dirais que j’avais plus de temps libre. Plus d’heures de cours, certes, mais qui nécessitent moins de révisions à côté, mais cela dépend des masters.

Pour la médecine, ce que j’appliquais, et qui m’a permis de ne jamais être perdue ni submergée par les cours, était la méthode des J : qui consiste à programmer en avance les révisions de chaque cours à un intervalle particulier (Le jour même, 2 jours après, 7, 14, 30 et 60). Ça peut paraître un peu rigide mais, personnellement, ça m’a vraiment aidée. J’ai commencé à l’utiliser dès la première année et je ne l’ai jamais lâchée.”

Eloïse, ostéopathie

“Les premières années sont plutôt chargées, il ne faut pas perdre le rythme et s’accrocher. Mais en soit, rien n’est insurmontable, il faut juste être tenace et réaliser un travail régulier tout au long de l’année.”

Ana, médecine

“Comme chacun sait, la médecine requiert un investissement personnel très important. La charge de travail est volumineuse – celui qui affirme le contraire est un menteur. La première année requiert un certain sacrifice, puisqu’il est assez difficile de conjuguer vie étudiante et vie personnelle. Mais, une fois passé ce cap, la vie devient plus douce ; on s’habitue à la charge de travail (qui demeure énorme) mais on apprend à se concentrer sur l’essentiel, à développer de véritables méthodes d’apprentissage afin d’avoir du temps à se consacrer et à consacrer à d’autres activités. Il faut savoir conjuguer loisirs et études, même s’il est évident qu’en médecine, la frontière entre vie professionnelle et vie personnelle est très mince, et ce dès les études ; c’est aussi ça le piège dans lequel on peut tomber quand on exerce un métier-passion…”

Emma, pharmacie

“Les études de pharma sont globalement très chargées. La PACES (désormais PASS et L.AS) est un concours avec beaucoup de par coeur mais des journées avec du temps libre. Ensuite, il y a beaucoup d’heures de cours en 2e, 3e et 4e années mais les partiels ne sont que deux fois par an donc on s’organise comme on veut au niveau des révisions, pas de pression ! Le concours de l’internat de pharmacie est à nouveau chargé en apprentissage et travail personnel mais ce sont globalement des révisions des années précédentes et c’est plus intéressant que la PACES. L’internat est chargé dans le sens où tu es en stage toute la journée (activité salariée 9h – 18h) , avec entre 3 à 4 gardes par mois , 2 demi-journées de cours à la fac dans la semaine avec un examen à la fin du semestre. Si la pression n’est plus la même, ça reste fatiguant.”

Justine, médecine

“Les études de médecine demandent beaucoup d’investissement, surtout pour la première et la sixième année, années de concours. Mais les stages à l’hôpital et les potes aident à surmonter tout ça !”

Lola, orthophonie

“Je suis orthophoniste : je rééduque les personnes ayant des troubles du langage et/ou de la communication.

Cela peut aller du bébé avec des difficultés d’alimentation, à l’enfant avec des troubles d’articulation, une dyslexie ou un handicap (autisme, syndrome génétique…), un adulte en post-AVC jusqu’à la personne âgée atteinte d’une pathologie neuro-dégénérative comme Alzheimer ou Parkinson.”

Eloïse, ostéopathie

“Je vais donc devenir une ostéopathe. L’ostéopathie consiste à déployer des techniques manuelles sur un patient qui vient soit pour réaliser un bilan ou suite à des douleurs ponctuelles. L’ostéopathe se chargera donc d’observer le patient et de tester différents paramètres pour trouver le traitement le plus adapté pour relâcher les tensions ou soigner les douleurs existantes.”

Emma, pharmacie

“La pharma amène à plusieurs métiers. Soit un cycle court en 6 ans pour travailler en officine ou en industrie, soit un cycle long (l’internat) en 9 ans pour travailler en biologie médicale, pharmacie hospitalière ou recherche. J’ai donc passé le concours de l’internat en pharmacie pour travailler en pharmacie hospitalière. J’en suis à ma 3e année d’internat. Il y a 8 stages de 6 mois à faire dans différents domaines de la pharmacie hospitalière :

  • Gestion de l’approvisionnement des médicaments et dispositifs médicaux dans l’hôpital et dispensation des ces médicaments aux services ;
  • Validation des prescriptions médicamenteuses de l’hôpital, conseils aux médecins, infirmiers ;
  • Entretiens pharmaceutiques auprès des patients hospitalisés pour la gestion de leurs traitements ;
  • Gestion des unités de production des chimiothérapies, préparation pédiatriques, nutrition parentérale ;
  • Gestion de l’unité de stérilisation des outils utilisés au bloc opératoire.”
  • Étudier le français à l’international ?

Lola, orthophonie

“Oui, j’ai pu faire un semestre à Montréal au Canada.

J’ai suivi les cours de l’année équivalente à la mienne (en 3ème année) ce qui m’a permis d’avoir une autre vision de l’orthophonie et de m’ouvrir à une nouvelle culture. C’était une expérience incroyable !”

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