Présentation des personnes ayant témoigné

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Mathilde Boubia

  • Etudiante
  • Lycée Pierre Larousse (Toucy)
  • Prépa ENS Paris-Saclay (Dijon)
  • Persévérante, ambitieuse et curieuse
  • Témoignage déposé en 2021

Axel Gillot

  • Etudiant
  • Lycée Pierre Larousse (Toucy)
  • Prépa B/L puis ENS Lyon
  • Passionné, exigeant et aventureux
  • Témoignage déposé en 2021

Mickaël Pagnoux

  • Etudiant
  • Lycée Louis Davier (Joigny)
  • Prépa ENS D1 puis double-licence droit et sciences politiques, puis master sciences politiques à Paris 1
  • Sportif et passionné de politique
  • Témoignage déposé en 2021

Léa Manier

  • Etudiante
  • Lycée Pierre Larousse (Toucy)
  • Prépa B/L (Dijon). Double-licence Economie Géographie (Université Paris Cité et Université Paris 13)
  • Passionnée, curiseuse et optimiste
  • Témoignage déposé en 2021

Contenu des témoignages

Mathilde

“Après le bac j’ai postulé dans des formations pluridisciplinaires comme Sciences Po, des doubles licences, ou encore des prépas D1/D2. Je suis allée finalement en prépa ENS paris Saclay [prépa D2] à Dijon qui est spécialisée en économie-gestion. ”

Axel

“Un peu perdu dans l’éventail d’APB (le dinosaure remplacé par Parcoursup), je suis parti au lycée Carnot de Dijon en prépa BL (lettres et sciences sociales), sans trop de pression et sans me douter de ce qui m’attendait. Les ENS m’étaient inconnues, j’ai juste choisi la filière qui proposait des SES [Sciences Economiques et Sociales]et je croyais en une sorte de “lycée en plus exigeant et difficile qui ouvrait sur tout après”. La seule chose qui me faisait douter, c’est le fait qu’il y ait de la littérature (je m’en étais débarrassé avec plaisir en première). Le résultat, ce fut deux années passionnantes, ponctuées de moments d’euphorie et de doute. La prépa a tiré le meilleur de moi-même. J’ai lu entre 18 et 19 ans trois fois plus de livres que pendant les 17 premières années (je n’exagère pas). J’étais arrivé à Dijon en n’aimant pas lire, j’en ai tiré une passion. Ma mère me disait “si j’avais imaginé que tu lirais des bouquins de ton plein gré”.

A la clé, je suis reçu à l’ENS de Lyon, après un mois éreintant d’oraux que je qualifie volontiers de période la plus dingue de ma vie. Je choisis l’économie, parce qu’il faut bien, cette fois, choisir. L’économie plutôt que la sociologie, l’histoire et la philosophie. Plutôt que la littérature, aussi, que je me suis mis à adorer (qui l’eut cru).

Quatre années ont passé. Entre temps, j’ai fait un stage à la Cour des comptes à Paris ; j’ai été invité à Microsoft Research à New York par Glen Weyl, avec qui j’ai évoqué brièvement mes années au lycée Pierre Larousse ; j’ai passé un an à San Diego en séjour universitaire ; j’ai fait un stage d’un semestre à Dubaï au Consulat général de France.

L’an prochain, je prépare l’INSP (qui remplace l’ENA), à Paris.”

Mickaël

“J’ai commencé par une Prépa ENS D1 (droit et économie) au lycée de Cachan en double cursus avec Paris 1, puis avec une double licence de droit et science politique à Paris 1. Je suis actuellement en master 1 de science politique à Paris 1.”

Léa

“Très indécise, j’ai commencé par suivre deux années de prépa B/L. J’avais très envie de suivre une formation intense dans plusieurs matières que l’on retrouve pas combinées en cursus à la fac (littérature, mathématiques, sciences sociales, géographie, histoire, philosophie, langues). J’ai ensuite intégré la double-licence Economie Géographie d’Université Paris Cité et Paris Sorbonne Nord. J’avais envie d’avoir des clés me permettant de comprendre le monde d’aujourd’hui et de répondre aux défis de celui de demain. J’avais également très envie de partir étudier à l’étranger, ce que j’ai fait en allant étudier un semestre au Manhattan College à New York.”

Mathilde

“J’ai choisi ce parcours parce que je voulais une formation pluridisciplinaire qui offrait plein de débouchés différents. Je ne voulais pas être directement dans une formation spécifique alors que je ne savais pas vraiment ce que je voulais faire ensuite. J’ai choisi la prépa car je voulais me challenger et voir de quoi j’étais réellement capable, me dépasser.

J’aime beaucoup mes études car elles permettent d’avoir une double formation : on va à la fac en même temps que la prépa ce qui nous permet d’avoir deux visions. De plus, ce système est très intéressant à la sortie du lycée car il permet de conserver l’encadrement que l’on pouvait avoir et que l’on garde avec la prépa, mais aussi de nous apprendre à être autonome avec les cours et partiels [examens] à la fac. Cela permet aussi de rencontrer beaucoup plus de personnes que si l’on avait été seulement à la fac ou seulement en prépa.

J’aime beaucoup mes profs de prépa car ils sont très motivants et présents. On peut compter sur eux et ils sont très intéressants. De plus, une chose à laquelle je ne m’attendais pas : la cohésion et l’entraide au sein de la prépa. On s’entraide énormément et il n’y a pas l’esprit de compétition dont on nous parle tout le temps en prépa et qui peut faire peur. ”

Axel

“La diversité, la pluralité des approches et des savoirs. Si vous vous reconnaissez dans mon parcours, voici mes conseils : ne vous spécialisez jamais, lisez sur des sujets variés et croyez en vous. J’ai pu acquérir des connaissances très techniques et précises, sans jamais renoncer au reste. J’ai construit ma personnalité, construit mes passions, en travaillant. C’est infiniment gratifiant.”

Mickaël

“Je suis passionné par la politique, j’ai donc naturellement choisi de faire des études de science politique. Ce qui me plait, c’est qu’on s’intéresse et réfléchit au fonctionnement de la société. La Sorbonne est un lieu d’effervescence intellectuelle.”

Léa

“Le plaisir et la volonté de me sentir utile ! Très curieuse, j’avais besoin d’une formation pluridisciplinaire qui me permette de toucher à tout mais également très précise et pouvant m’aider à répondre aux enjeux actuels notamment la question climatique. La prépa B/L puis la double-licence économie géographie ont répondu en tous points à ces espérances.”

Mathilde

“Je ne sais pas vraiment. Je me vois sûrement encore en train de faire mes études. ”

Axel

“Je passe l’INSP (qui remplace l’ENA) et les concours de la diplomatie l’an prochain. Il faut bien admettre qu’il y a peu de certitudes, mais que j’ai peu de risques de me tromper également. Dans 5 ans, je me verrais bien conseiller politique au sein d’une ambassade française à l’étranger.”

Mickaël

“Dans 5 ans j’espère travailler en tant que conseiller politique d’un élu (Assemblée nationale, ministère, collectivité territoriale).”

Léa

“Difficile à dire, j’aurai très bientôt à faire un choix pour mon cursus de master et j’hésite encore entre plusieurs domaines (économie, gouvernance urbaine et management des organisations culturelles). Comme quoi, l’âge n’aide pas forcément à savoir ce que l’on veut. Mais j’ai appris à me connaître et je sais que j’ai besoin d’une formation qui me donne des compétences transposables car je vais essayer différentes choses au cours de ma carrière.”

Mathilde

“Je pense que j’aurais plus travaillé les maths au lycée pour avoir moins de difficultés aujourd’hui en prépa. ”

Axel

“En prépa, je ne croyais pas suffisamment en moi. Je n’ai jamais cru être en mesure d’être admis à l’ENS Ulm (plus prestigieuse des ENS). Je visais Paris-Saclay et Lyon. Au final, j’ai été admissible aux trois, et me suis ramassé sur des épreuves orales d’Ulm qui sont spécifiques à cette école. J’aurais dû davantage y croire et m’y préparer durant mes deux années de prépa.”

Mickaël

“Mon domaine de prédilection était l’économie, j’étais le meilleur de ma prépa dans cette matière, je regrette de pas avoir fait une double licence économie et science politique.”

Léa

“Non, absolument rien, chaque expérience a été enrichissante et fondatrice.”

Spécialités les plus recommandées par nos témoins

Histoire-géo, géopolitique et sciences politiques, Mathématiques, Sciences économiques et sociales et dans un second temps Humanités, littérature et philosophie et Numérique et sciences informatiques.

Mathilde

“À mon sens les maths sont indispensables pour ma formation car en plus d’avoir beaucoup de maths on a aussi une matière qui est la microéconomie, qui est de l’économie formalisée. Être bon en maths est un gros plus et permet d’aborder plus sereinement la prépa. ”

Axel

“Pour ceux qui aiment les sciences sociales, le trio histoire-géo, maths et SES me paraît parfait. Essayez, sauf réelle aversion pour cette matière, de faire des maths jusqu’au bout.”

Mathilde

“J’ai 38 heures de cours par semaine avec en plus 2 heures de khôlles par semaine [examens oraux en prépa]. Ce sont des semaines chargées mais si vous vous ennuyez facilement, ce sera un plaisir d’être dans cette prépa car on ne voit pas le temps passer. J’essaye d’étaler le plus possible mes révisions parce qu’on se retrouve facilement submergé par le travail si on s’organise mal. À côté de cela j’essaye de toujours faire du sport au moins 2 fois par semaine parce que cela permet vraiment de se vider la tête. Après c’est une prépa donc il faut faire des choix entre les activités. Si vous aimez beaucoup sortir, il faudra garder du temps pour voir vos amis, votre famille etc. Mais cela me semble compliqué de pouvoir tout faire.”

Axel

“Très importante. J’ai appris à travailler en prépa, mais je ne comptais pas mes heures. Les seules choses qui comptent, c’est de dormir 8 heures par nuit, d’avoir quelques moments de décompression et d’aimer ce que l’on fait (au point d’y passer ses journées). Je lis beaucoup , en semaine, le week-end et en vacances. Je m’impose une certaine discipline, mais facilitée par le fait que je prends beaucoup de plaisir à apprendre.”

Mickaël

“La charge de travail est particulièrement élevée, encore plus en double licence qu’en prépa. Il faut jamais se laisser dépasser en s’y mettant toujours le plus tôt possible.”

Léa

“Il y a une importante charge de travail dans les deux parcours que j’ai suivis (même si relativement moins élevée en double-licence qu’en prépa selon moi). J’aime me faire des programmes à la fois pour organiser mes révisions sur le long terme et mes journées, cela m’aide à être productive mais surtout à conserver un équilibre entre études et plaisir (sport, association, sorties en amis, etc.).”

Mathilde

“J’ai choisi ce parcours parce que je voulais une formation pluridisciplinaire qui offrait plein de débouchés différents. Je ne voulais pas être directement dans une formation spécifique alors que je ne savais pas vraiment ce que je voulais faire ensuite. J’ai choisi la prépa car je voulais me challenger et voir de quoi j’étais réellement capable, me dépasser.

J’aime beaucoup mes études car elles permettent d’avoir une double formation : on va à la fac en même temps que la prépa ce qui nous permet d’avoir deux visions. De plus, ce système est très intéressant à la sortie du lycée car il permet de conserver l’encadrement que l’on pouvait avoir et que l’on garde avec la prépa, mais aussi de nous apprendre à être autonome avec les cours et partiels [examens] à la fac. Cela permet aussi de rencontrer beaucoup plus de personnes que si l’on avait été seulement à la fac ou seulement en prépa.

J’aime beaucoup mes profs de prépa car ils sont très motivants et présents. On peut compter sur eux et ils sont très intéressants. De plus, une chose à laquelle je ne m’attendais pas : la cohésion et l’entraide au sein de la prépa. On s’entraide énormément et il n’y a pas l’esprit de compétition dont on nous parle tout le temps en prépa et qui peut faire peur. ”

Axel

“La diversité, la pluralité des approches et des savoirs. Si vous vous reconnaissez dans mon parcours, voici mes conseils : ne vous spécialisez jamais, lisez sur des sujets variés et croyez en vous. J’ai pu acquérir des connaissances très techniques et précises, sans jamais renoncer au reste. J’ai construit ma personnalité, construit mes passions, en travaillant. C’est infiniment gratifiant.”

Mickaël

“Je suis passionné par la politique, j’ai donc naturellement choisi de faire des études de science politique. Ce qui me plait, c’est qu’on s’intéresse et réfléchit au fonctionnement de la société. La Sorbonne est un lieu d’effervescence intellectuelle..”

Léa

“Le plaisir et la volonté de me sentir utile ! Très curieuse, j’avais besoin d’une formation pluridisciplinaire qui me permette de toucher à tout mais également très précise et pouvant m’aider à répondre aux enjeux actuels notamment la question climatique. La prépa B/L puis la double-licence économie géographie ont répondu en tous points à ces espérances.”

 

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