Écoles de commerce post-prépa
Présentation des personnes ayant témoigné
En cliquant sur les images, vous pouvez accéder aux témoignages complets de chaque personne (pas encore activé).
Nicolas
Antoine Richer
Nina Mazuir
Solène Ferrand
Adèle Fouilhoux
Toscane Choquet
Cécile Peretz
Contenu des témoignages
Nicolas, BSB
Licence AES (Administration économique et sociale) en premier lieu et obtenue en 2020, suivi du programme grande école de l’école de commerce de Dijon en spécialisation finance, banque et assurance et réalisé en alternance au sein d’un groupe bancaire international.
Antoine, ENSMM/BSB
Après 2 années de prépa scientifique au Lycée Carnot à Dijon, j’ai réalisé 3 ans d’école d’ingénieur à l’ENSMM à Besançon [École Nationale Supérieure de Mécanique et des Microtechniques] , suivis d’un an en double diplôme en école de commerce à BSB à Dijon [Burgundy School of Business].
Nina, ESCP
Après 2 années de classe préparatoire Economique et Commercial (option Scientifique, “ECS”) à Janson-de-Sailly à Paris, j’ai intégré l’ESCP, toujours à Paris (bien contente de rester dans la capitale après 2 années plus plongée dans les livres que dans les rues parisiennes!). Mon parcours à l’ESCP a duré un peu plus de 4 ans avec un échange à Mexico City, et un an et demi de césure, avec des stages entre Paris, Sao Paulo et New-York!
[N.B. : Désormais les prépas ECS et ECE sont devenues la prépa ECG]
Solène, NEOMA
Après avoir obtenu mon Bac S, section européenne au lycée Pierre Larousse de Toucy, je suis partie en classe préparatoire ECS (Economique et Commerciale option Scientifique) au lycée Carnot de Dijon. Deux réelles années de plaisir, à approfondir les maths, à découvrir la géopolitique, entremêlées de langues et de culture générale. Après ces deux ans soldés par les concours, j’ai intégré à la rentrée 2021 le Programme Grande Ecole de NEOMA Business School à Reims.
[N.B. : Désormais les prépas ECS et ECE sont devenues la prépa ECG]
Adèle, SKEMA
Après mon bac ES, j’ai intégré la fac de Dijon pour une licence en information communication. Mais après 2 semaines, j’ai vite déchanté. Je me suis rendue compte que ce choix ne me convenait pas du tout (contenu des cours, charge de travail, débouché professionnel). J’ai alors cherché une solution pour changer de parcours, sans perdre une année dans une licence où je ne me sentais pas à l’aise. Des amis qui étaient en prépa littéraire et scientifique m’ont parlé de leur cursus, et m’ont dit de postuler en classe préparatoire, que cela me conviendrait plus.
Je me suis alors rendue au lycée Carnot de Dijon, mon diplôme à la main, et je leur ai demandé s’il restait une petite place pour moi ! Et miracle, ils m’ont accepté !
J’ai intégré la classe préparatoire ECE trois semaines après la rentrée, sans savoir ce qu’était la prépa, ni même quelle était la finalité : les concours pour les grandes écoles de commerce.
J’ai tout appris au fur et à mesure, en accumulant le retard lié à mon changement de parcours. Je suis passée des meilleurs de la classe, aux derniers. Ces deux années de prépa étaient loin d’être faciles, mais j’ai tenu jusqu’aux concours.
J’ai finalement intégré Skema Business School, 6e école de commerce de France. Une grande fierté !
Cela fait 3 ans que j’ai intégré Skema : j’ai passé une année à Lille, 1 semestre en Chine, 1 semestre aux Etats-Unis, et une année de césure professionnelle à Paris. Actuellement, je suis en dernière année d’étude, en Master 2 spécialité finance d’entreprise, au Brésil.
[N.B. : Désormais les prépas ECS et ECE sont devenues la prépa ECG]
Toscane, HEC
Je suis rentrée en classes préparatoires ECS au lycée Louis-le-Grand à Paris, puis j’ai intégré HEC Paris. Au cours de mon cursus à HEC, je suis également partie étudier un semestre à Los Angeles (University of Southern California).
[N.B. : Désormais les prépas ECS et ECE sont devenues la prépa ECG]
Cécile, EM Lyon
Après deux ans de prépa MPSI/MP au lycée Marcelin Berthelot, j’ai intégré l’École d’ingé CY tech (anciennement EISTI) en mathématiques, informatique et statistiques, avant de faire un M2 en double diplôme en ingénierie statistiques et financière à l’Université Paris-Dauphine. Ensuite, j’ai intégré une école de commerce programme grande école (EM Lyon) en suivant un électif dédié à la création d’entreprise. En parallèle, ma startup est incubée dans cette même école.
Nicolas, BSB
La licence AES est pluridisciplinaire et apprend beaucoup surtout au niveau juridique et économique. Le fait de pouvoir réaliser le cursus en alternance me permettait de pouvoir appliquer au mieux la théorie apprise au long de mes cours pour l’école de commerce.
Antoine, ENSMM/BSB
Je cherche à faire le métier de chef de projet, il me fallait donc le côté technique apporté par l’école d’ingénieur, mais également le côté relationnel apporté par l’école de commerce, d’où le double diplôme.
Nina, ESCP
Pour être honnête, je suis entrée en classe préparatoire ECS par intérêt pour les matières enseignées (mathématiques, histoire géopolitique, langues vivantes principalement) sans même vraiment connaître les débouchés. J’ai adoré ces 2 années, parfois dures, mais tellement riches en apprentissage. J’ai également vite compris que la voie de sortie, l’école de commerce, allait me plaire, et je n’ai pas été déçue à l’ESCP. J’y ai rencontré des gens passionnés, et passionnants, aux profils très divers (certains finissent DG de grandes entreprises, d’autres montent des start-ups tech, d’autres partent en ONG etc). L’école m’a aussi donné l’opportunité de voyager aux 4 coins du monde pour des stages ou un échange universitaire. Toutes ces expériences différentes m’ont permis in fine de trouver ma propre voie (il est vrai que l’on peut presque tout faire en sortant de grande école de commerce !).
Solène, NEOMA
En ECS, c’est la généralité des cours qui m’attirait, qui m’a permis de continuer de toucher à tout mais aussi l’importance de l’actualité – au cœur de tous nos cours en ECS – qui permet de rester connecter au monde et de mieux le décrypter. Outre cela, j’ai choisi la prépa pour l’exigence demandée et pour acquérir une organisation et une méthodologie de travail efficace. Maintenant en école, ce qui me plaît c’est de travailler en coopération avec les autres et de pouvoir rencontrer des personnes de tous les horizons.
Adèle, SKEMA
Mon choix de parcours n’en était pas vraiment un, puisque c’était une réorientation de dernière minute. Mais j’ai quand même fait le choix de rester en classe préparatoire et en école de commerce pour avancer et me rapprocher du monde professionnel. Ne sachant pas ce que je voulais faire à l’époque, j’avançais au jour le jour, étape par étape, avec des objectifs au court-terme. Je savais que les écoles de commerce me laisseraient le choix et différentes options, et qu’elles ne me fermeraient pas de portes pour la suite.
Ce qui m’a plu dans les études c’est la mobilité géographique. En 6 ans, j’ai vécu dans 6 villes différentes, et dans 4 pays. La curieuse et indécise que j’étais à pu apprendre plein de choses sur le monde et sur elle-même. J’ai beaucoup mûri et grandi grâce à ces expériences.
Toscane, HEC
Je pense que la prépa est un peu la voie de ceux qui ne veulent pas choisir trop tôt et qui préfèrent garder des portes ouvertes. Très honnêtement, j’avais opté pour la filière ECS car les matières enseignées étaient celles que je préférais. Je savais que les débouchés étaient intéressants mais je n’avais pas vraiment réfléchi à une carrière en particulier (d’ailleurs à l’époque, je ne connaissais même pas le métier que je fais aujourd’hui…)
Ensuite, pour l’école de commerce, j’ai choisi HEC Paris car c’est la première au classement, et j’ai demandé USC en échange car j’avais super envie d’aller à Los Angeles.
J’ai vraiment adoré la prépa: c’était 2 années hyper stimulantes intellectuellement, j’ai noué des amitiés pour la vie et ça m’a fait grandir. Il n’en reste pas moins que ce cursus demande beaucoup de travail, mais j’en garde un souvenir ultra-positif !
Ensuite, l’école de commerce, c’est autre chose: tout le monde relâche la pression et ça fait du bien! On rencontre plein de gens super intéressants, on a une vie associative (et festive) très riche, c’est l’occasion de partir à l’étranger (en stage ou à l’université) et on se familiarise peu à peu avec les différents métiers qui s’offrent à nous à la sortie. Ces 4 années d’école m’ont permis de trouver ma voie dans le conseil en stratégie, construire un réseau, et surtout accumuler plein de souvenirs qui resteront gravés à vie (cliché, je sais – mais c’est la vérité !).
Cécile, EM Lyon
Au début “poussée” par mon entourage, puis je me suis enfin “trouvée” et donc j’ai continué pour me réorienter et créer mon entreprise. J’aime beaucoup apprendre et diversifier mes connaissances.
Nicolas, BSB
Je me vois commencer à manager une équipe, cela est le but dans un horizon de 5 ans
Antoine, ENSMM/BSB
En tant que chef de projet, si possible à l’étranger.
Nina, ESCP
Mon métier actuel me plait et je me vois continuer encore un moment, il me reste tant de choses à apprendre. A moyen terme, j’aimerais continuer à travailler sur le financement de l’énergie et des infrastructures, mais sous un angle plus pays émergents, pour participer encore plus au développement des pays (dans mon année de césure, j’ai fait un stage de 6 mois sur ce type de financements en Amérique Latine, avec des autoroutes en Colombie, ou la première voie de chemin de fer en Uruguay!).
Solène, NEOMA
J’aimerais m’orienter vers le management des institutions culturelles et des industries créatives, dans le monde de l’édition ou du mécénat dans les musées…à voir ce que l’avenir me réserve !
Adèle, SKEMA
Dans 5 ans, je me vois financial manager dans une startup prometteuse à Paris !
Toscane, HEC
Il est fort possible que je sois encore au BCG dans 5 ans. Si ce n’est pas le cas, j’ose espérer que ce sera parce que j’ai monté ma start-up!
Cécile, EM Lyon
Je me vois toujours directrice d’une ou plusieurs entreprises.
Nina, ESCP
Peut-être encore plus d’international, notamment sur mon premier emploi débuté à Paris. Mais globalement je suis très satisfaite de ce que j’ai pu faire.
Cécile, EM Lyon
Je ferais moins d’études, même si je ne le regrette pas.
Solène, Adèle et Toscane ne changeraient rien.
Mathématiques, Histoire-géo, géopolitique et sciences politiques, Humanités, littérature et philosophie, Langues, littérature et cultures étrangères,
Nina, ESCP
Pour tout métier commercial, les mathématiques restent une matière indispensable jusqu’en terminale pour espérer une grande école.
Adèle, SKEMA
Pas de panique pour les choix! Il existe de nombreuses passerelles entre les formations des études supérieures, et le choix de vos spécialités ne définiront pas le reste de votre vie. Choisissez ce que vous aimez !
Toscane, HEC
Pour ceux qui envisagent une prépa ECS, j’aurais tendance à conseiller de prendre absolument les maths, les langues (super important pour la vie professionnelle aussi), l’histoire-géo/géopolitique et les humanités/littérature/philosophie. On peut en plus réfléchir à prendre histoire de l’art pour un éclairage différent qui peut venir compléter la partie humanités avec des références plus variées.
[N.B. : Désormais les prépas ECS et ECE sont devenues la prépa ECG]
Nicolas, BSB
La charge de travail est assez élevée, il faut réussir à se coordonner entre l’école et le travail. Il y a beaucoup de dossiers à faire pour l’école, le travail personnel est donc intense.
Antoine, ENSMM/BSB
La charge de travail était très intense en prépa puis plus raisonnable par la suite.
Nina, ESCP
Les 2 années de classe préparatoire ont été presque entièrement dédiées au travail, la charge de travail y est donc lourde. Il est important de s’entourer d’un petit groupe de soutien avec lequel travailler sereinement et se motiver. Il est aussi primordial de s’accorder des petites pauses de temps en temps (un footing un soir ou un samedi après-midi de déconnexion).
En école de commerce, la charge de travail redescend énormément, mais le temps se remplit vite par les investissements dans les associations étudiantes, la vie sociale, et les recherches de stage !
Solène, NEOMA
En prépa la charge de travail était très lourde mais une bonne organisation et une bonne entraide dans la classe facilitent grandement la tâche… Il faut tout de même se préparer à faire quelques concessions.
Adèle, SKEMA
En classe préparatoire, la charge de travail est importante. Il y a une grande quantité de connaissances à apprendre rapidement dans plusieurs domaines (économie, histoire, mathématiques, langues, philosophie). Les emplois du temps sont chargés et le temps libre doit être consacré aux révisions. Il faut réussir à sortir la tête de l’eau pour voir l’objectif final, les concours.
En école de commerce, la charge de travail n’est plus la même, les emplois du temps sont allégés, et cela peut déstabiliser certains étudiants qui sortent de classes prépa. Ce qu’il faut retenir, c’est qu’une fois en école de commerce, le travail n’est plus vis à vis de l’école mais vis à vis de soi. Le temps libre est à allouer à des activités valorisantes (sports, associations, entrepreneuriat) pour acquérir de l’expérience indispensable dans le monde professionnel.
Cécile, EM Lyon
Ça dépend des endroits, des gens et de sa volonté.
Nicolas, BSB
Je suis conseiller financier pour le moment et vais continuer en tant que chargé d’affaires professionnelles. Mon métier consiste à accompagner et conseiller les clients d’un fonds de commerce pour leurs projets et leur vie financière au quotidien.
Nina, ESCP
Je travaille au sein du département de financement de projets d’énergie et d’infrastructures d’une grande banque française à Paris. Nous organisons le financement de grands projets type parcs éoliens ou solaires, réseaux de fibre, autoroutes, aéroports, réseaux d’eaux, mais aussi de plateforme pétrolière ou de mines, sur la zone Europe, Moyen-Orient, Afrique. Je travaille conjointement avec un grand nombre de banques du marché, les grandes entreprises d’énergie / infrastructure (EDF, Engie, Total, Vinci) ou les petits développeurs (notamment en renouvelable). J’aime travailler sur un secteur tangible, et important à l’échelle de pays (il y a beaucoup d’aspects politique et économique qui entrent en jeu), et regarder ces projets sous un angle financier tout en comprenant vraiment les actifs sous-jacents.
Toscane, HEC
Je suis consultante en stratégie au BCG (Boston Consulting Group). Si je devais résumer cela en quelques mots, je dirais qu’on aide les entreprises à trouver des solutions à leurs problématiques. On a une position de tiers et on réalise des missions plus ou moins longues selon le sujet (quelques semaines à plusieurs mois).
Quelques exemples de problématiques:
– Je suis une entreprise présente en Europe et je souhaiterais m’étendre en Amérique latine
– J’ai de nombreux produits dans mon catalogue que je vends dans plus de 80 pays, j’aimerais mieux prioriser mes investissements (investir davantage là où il y a de la valeur / désinvestir là où l’intérêt est plus limité)
– Je veux développer des outils pour mieux suivre mes prix et pouvoir les ajuster en fonction de la demande consommateur, de la concurrence et de mes objectifs internes de rentabilité
– J’ai un modèle organisationnel où une grande partie des décisions sont prises au siège (en central) et j’aimerais me “régionaliser” – c’est-à-dire faire en sorte qu’une partie des décisions soient désormais à la main des régions/décentralisées
– J’aimerais acquérir une entreprise: j’ai besoin de comprendre son marché, son business model et j’aimerais m’assurer qu’il y a des synergies avec ma propre entreprise
– J’ai des entrepôts dans toute la France, j’aimerais améliorer leur productivité et redéfinir des méthodes de travail qui nous permettent d’être plus efficaces dans le traitement des commandes
Cécile, EM Lyon
J’ai créé une entreprise dans la publication des recherches médicales. Je m’occupe du pilotage stratégique et financier, du marketing, de la communication, du côté commercial, etc.